PV du la séance d’information « Léman Express » du 15 décembre 2015

Ci-dessous vous pouvez lire la retranscription du PV de la séance d'information sur "Léman Express" du 15 décembre dernier présentée par par Barbara Reymund, le chef de projet étant Simon Zimmermann.

Quelques dates :

  • Décembre 2017 cadence 1/4 heures aux heures de pointes Coppet - Lancy Pont Rouge.
  • Décembre 2018 cadence 1/4 heures toute la journée Coppet – Lancy Pont Rouge.
  • Décembre 2019 mise en service intégral de Léman express (1455 jours avant l’ouverture)

Quelques informations :

  • Flotte composée de 23 Flirt France adaptée à la commutation de tension « dynamique » et 17 Regiolis CEVA. Livraison de la première tranche Flirt F mi 2017. Livraison deuxième tranche Flirt F à fin 2018.
  • Plus de 40 personnes travaillent actuellement pour Léman Express dont 25% de P-OP.
  • ETCS level 1 LS, baseline 3 prévu jusqu’à Annemasse.
  • La formation de 70 mécaniciens (besoins estimés) nécessite un délai de 36 mois.
  • Projet intermodal, difficultés pour fixer les prix du billet (différence pouvoir d’achat et prix de chaque côté de la frontière). But : création d'un seul billet pour l'entier du réseau.
  • Collaboration entre opérateurs : problème de compréhension sur les termes techniques et commerciaux entre CFF et SNCF (ACT, mécaniciens, etc.).

Concernant les mécaniciens :

À l’heure actuelle 3 modes d'exploitation des mécaniciens/ADC se dessinent et le choix final n’a pas été arrêté bien que différents modes soient préférés soit par les réseaux « mères » (CFF/SNCF), ou les commanditaires (canton/région Rhônes-Alpes). Chaque variante amène des problèmes à résoudre.

  1. Coopération avec engagement du personnel par les maisons-mères, chacune sur leur territoire, sans interopérabilité du personnel de conduite.
  2. Engagement du personnel par les maisons-mère, mais avec interopérabilité du personnel de conduite (conduite possible origine-destination).
  3. Engagement du personnel dans le cadre d'une filiale, soit basée entièrement en Suisse, soit ayant un siège en Suisse et un établissement stable en France (sujets fiscaux et droit social), nécessite environ 110-120 mécaniciens (70 de plus pour les variantes 1 et 2).

Questions posées par les partenaires sociaux des mécaniciens :

  • Une société fille couterait beaucoup d’argent vu le doublement des structures administratives tout en ne permettant pas une flexibilité au niveau de l’engagement des mécaniciens ?
    «Toutes les variantes sont étudiées, néanmoins avoir des mécaniciens qui roulent uniquement sur le « Léman Express » garantit un haut niveau de compétences. ».
    Nous assurons des trains sur Bellegarde en n’y allant qu’une fois par semaine avec un grand niveau de professionnalisme, la variété du travail crée la vigilance, et l’enthousiasme que les responsables souhaitent voir pour ce projet.
  • Est-ce que les mécaniciens pourraient être inclus dans les processus de choix des différentes variantes d’exploitation, pour l’aspect humain, mais aussi en ce qui concerne la technique.
    « Il est possible d’inclure des représentants des mécaniciens, il n’est par contre pas question de sonder tous les mécaniciens pour chaque décision. Concernant l’aspect technique, le PEX de Genève fait déjà partie du projet pour tout ce qui touche les véhicules moteurs (commutations de tension, de Level ETCS, etc.). ».
    Les mécaniciens remercient les responsables du projet d’accéder à leur requête et saluent le fait que le PEX et ses compétences reconnues soient mises à profit en amont, lors de la phase de développement et non pas une fois que les problèmes surgissent.
Philippe Wehrli
Président LPV Genève
André Alder
Membre Adjoint (CEVA) VSLF Genève
Cédric Marlétaz
Président VSLF Genève