Pertes de recettes des entreprises de transport public
La Confédération doit faire un geste substantiel en faveur des entreprises de transport public
Mercredi 1er juillet, la Confédération doit annoncer ses mesures de soutien aux entreprises des transports publics. Pour le Syndicat du personnel des transports (SEV), il est impératif de venir en aide de manière substantielle aux entreprises qui ont garanti les prestations durant la crise. « Sans soutien des pouvoirs publics, c’est le personnel qui risque de faire les frais de la crise et cela est inacceptable alors qu’il a joué un rôle-clé durant la crise », souligne Giorgio Tuti, président du SEV.
La Confédération a exigé une offre minimale pour garantir les prestations de service public, tout en appelant la population à ne pas se déplacer. Dès lors, la crise liée au coronavirus n'a pas épargné les entreprises de transport qui ont subi de lourdes pertes de recettes. Pour cette raison, les entreprises de transports publics doivent pouvoir bénéficier d'un soutien financier.
Après l’adoption par les Chambres de la motion «Pertes de recettes dans le secteur des transports publics. La Confédération doit trouver des solutions», les attentes sont fortes
du côté du personnel comme des entreprises. «Les pertes subies doivent être entièrement couvertes. Nombre d’entreprises n’ont pas eu droit au chômage partiel car selon le SECO elles ne peuvent pas faire faillite dans la mesure où elles appartiennent aux pouvoirs publics.
En cas de soutien financier insuffisant et de hausse de l’endettement des entreprises, on assisterait à forte pression sur les conditions de travail du personnel. Ainsi, sans soutien financier suffisant et sans indemnisation par le chômage partiel, le personnel et les entreprises de transport seraient doublement pénalisés. Il faut tout de même rappeler qu’ils ont cotisé à l’assurance-chômage», critique Giorgio Tuti.