Les CFF font de la propagande contre l'initiative 1:12!
Une entreprise fédérale qui reçoit des milliards de l'Etat demande à ce même Etat, dans son magazine du personnel "En route" et dans une newsletter adressée aux cadres, de rester en dehors de sa politique salariale. C'est vraiment un comble qu'un employeur public exerce une pression sur ses 30’000 employés afin qu'ils votent contre leurs propres intérêts.
Les CFF écrivent également que les salaires doivent être négociés dans le cadre du partenariat social, comme cela a toujours été le cas jusqu'à présent. Alors là nous tombons des nues ! Car les salaires des cadres sont fixés par les CFF sans en référer aux partenaires sociaux. Devons-nous nous réjouir de négocier à l'avenir également les salaires des cadres supérieurs ?
Nous somme d'avis que les entreprises fédérales devraient se tenir à l'écart des questions politiques, sauf si ces questions les touchent, elles ou leurs activités. Mais aux CFF, seule une personne est touchée par l'initiative 1:12.
Aucun train ne circule si le personnel de manoeuvre n'accroche pas les wagons à la locomotive ou si le personnel d'aiguillage ne fait pas passer le signal au vert. Ne parlons pas des responsabilités en matière de sécurité!
Nous voulons que les salaires soient répartis de manière correcte, c'est pourquoi nous disons :